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Le travail au noir : mauvais choix


C’est souvent bien tentant car l’addition est beaucoup plus légère, on peut mieux négocier, il n’y a pas d’impôt ni de TVA… oui mais au final il y a énormément d’inconvénients. A noter tout d’abord que le tarif n’est pas toujours si avantageux..

  • Malfaçons : vous n’avez aucun recours. Certes les travaux peuvent être livrés correctement mais vous ne bénéficiez d’aucune garantie sur vos travaux dans le futur (décennal, biennale…). La personne n’est pas forcément un professionnel qualifié.
  • Fiscalité : si les travaux réalisés font l’objet d’économie ou de crédit d’impôt, vous n’y aurez pas droit. Vous êtes tenu solidairement au paiement des impôts, des taxes et cotisations, non payés par le travailleur au noir ainsi qu’au remboursement éventuel des aides publiques.
  • Duperie : il arrive souvent que les travaux réalisés au noir soient aussi chers que des travaux réalisés par un entrepreneur, car aucun devis ni aucun contrat ne précise ce qui est chiffré. De plus, en cas de règlement à la journée, vous n’avez aucune maîtrise de la durée.
  • Assurances : en cas de sinistre, vous ne serez pas remboursé par votre assureur car vous ne pourrez pas présenter de facture ou de certificat de conformité.
  • Accident : si un accident survient pendant les travaux, vous serez totalement responsable et indéfiniment…
  • Risques de poursuite : n’oubliez pas que si vous faîtes réaliser des travaux « au noir » vous êtes complices de travail dissimulé, clandestin… et vous serez poursuivi sur le plan pénal. Vous serez également financièrement solidaire du travailleur.

 

Afin de dégager votre responsabilité, demandez toujours : un devis, une facture, les assurances, des documents publicitaires mentionnant l’immatriculation SIRET de l’entreprise.